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à la correction de la masse de Saturne, trouvée dans le Chapitre VIII du Livre X, qu’il faut ajouter à la longitude moyenne de Jupiter, donnée dans le même Chapitre, la fonction

et à la longitude moyenne de Saturne, donnée dans le même Chapitre, la fonction

Ces corrections ont l’avantage de rapprocher les formules des mouvements de Jupiter et de Saturne, données dans le Chapitre cité, d’une observation très-précieuse d’Ebn-Junis, et qui, réduite au méridien de Paris, eut lieu le 31 octobre 1007, à 0^{\rm j}{,}16.

Les formules citées donnent pour l’excès de la longitude géocentrique de Saturne sur celle de Jupiter à cet instant, et l’astronome arabe la trouva, par son observation, de  ; la différence est  ; mais les corrections précédentes augmentent de l’excès de la longitude de Jupiter sur celle de Saturne, et rapprochent conséquemment de cette quantité les formules, de l’observation, qui n’en diffère plus que de ou d’environ cinq minutes sexagésimales ; ce qui est bien inférieur à l’erreur dont cette observation est susceptible.

fin du tome troisième.