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En nommant l’inclinaison de l’orbite de sur le même plan, on aura et

étant le mouvement du nœud de l’orbite de sur ce plan, et produit par l’action de sur . Les deux mouvements et seront égaux, et l’intersection des deux orbites restera sur le plan que nous venons de considérer, s’il partage l’angle de l’inclinaison mutuelle des orbites de manière que l’on ait

Ce résultat est le même que l’on a trouvé dans le no 62 du Livre II de la Mécanique céleste, où l’on voit que le plan dont il s’agit est celui du maximum des aires, et que l’on a

Cette équation, combinée avec la précédente, donne l’intégrale trouvée ci-dessus,

ϐ

Ces deux équations donnent encore les suivantes :

Désignons par et les distances des périhélies de et de à la ligne d’intersection mutuelle des orbites ; on aura en retranchant de la différentielle le mouvement de cette intersection, rapporté à l’orbite de  ; et il est visible qu’il suffît pour cela de le multiplier par or on a