Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 3.djvu/367

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

il est, aux quantités près de l’ordre égal à

sa partie non périodique ne dépend donc que de la partie non périodique de est donc égale à la partie non périodique de développé en série de cosinus d’angles croissant proportionnellement au temps , en sorte qu’il est le même pour les deux planètes. En faisant varier dans les éléments de l’orbite de et substituant, pour leurs valeurs données par les intégrales des équations différentielles précédentes, on voit que se réduit à zéro, et la même égalité a lieu relativement aux éléments de l’orbite de ce que j’ai démontré dans le no 5 du Livre VI de la Mécanique céleste, en ne portant l’approximation que jusqu’aux termes de l’ordre des quatrièmes puissances des excentricités exclusivement.

On a, par ce qui précède,

Supposons que et croissent respectivement des quantités et on aura

substituant pour et leurs valeurs, on aura

On a

parce que, étant développé en cosinus de la forme