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La variation de relative aux variations de ce qui se rapporte à la planète m’est donc égale à la variation du second membre de cette équation, relative aux variations des coordonnées de . Désignons par les variations qui se rapportent à ces coordonnées. On voit évidemment, par l’analyse précédente, que

se décompose en termes de la forme Pour avoir leur différentielle par rapport à la caractéristique , il faut ne faire varier que les quantités hors du signe intégral, parce que les quantités enveloppées par le signe intégral sont relatives aux éléments de la planète Soit donc un terme de , et le terme correspondant de  ; il faut combiner ces termes ensemble pour avoir des quantités non périodiques dans et alors il est facile de voir que cette fonction différentielle n’en renferme point. On s’assurera facilement que n’en contient aucune, par le même raisonnement qui nous a fait voir que ne renferme que des quantités périodiques ; ainsi ne contient que des quantités semblables.

Il nous reste à considérer la variation de

Nommons cette fonction. On a, par le no 46 du Livre II,

étant la masse du Soleil. On a pareillement

Les coordonnées fournissent des équations semblables, et