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La seconde inégalité est celle qui dépend de la longitude du nœud de l’orbite lunaire ou de l’argument . Son coefficient, suivant Mason, est  ; mais Bürg, qui vient de le déterminer par un très-grand nombre d’observations, le réduit à La théorie donne, par le no 20, en supposant l’aplatissement de la Terre et en supposant cet aplatissement d’où il est facile de conclure que la détermination de Bürg répond à d’aplatissement. Cette inégalité est déterminée avec beaucoup de précision par la théorie ; on n’a point à craindre à son égard l’incertitude que le peu de convergence des approximations laisse sur les coefficients de la plupart des inégalités lunaires ; et comme elle est liée à l’aplatissement de la Terre, sa détermination exacte par les observations mérite toute l’attention des astronomes. Il résulte sans aucun doute, des valeurs que Mason et Bürg lui ont assignées, que la Terre est moins aplatie que dans le cas de l’homogénéité, ce qui est conforme à ce que nous avons trouvé, par d’autres phénomènes, dans les Livres III, IV et V.

25. Considérons présentement le mouvement de la Lune en latitude. On le détermine par les Tables de la manière suivante. Si l’on nomme longitude corrigée de la Lune la longitude moyenne à laquelle on applique toutes les inégalités, à l’exception de la réduction, la latitude de la Lune est égale à