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tion des planètes de la même quantité dont cette action diminue la valeur de Mais ces quantités sont insensibles.

L’action directe de sur la Lune introduit dans l’équation (L’) du no 9 une quantité de la forme

étant le rapport de l’excentricité au demi-grand axe dans l’orbite de {\rm P}. Il en résulte dans la longitude moyenne de la Lune une équation séculaire, ana\logue à celle que nous avons trouvée dans le no 15 égale à

Celle-ci résulte du développement du terme elle est incomparablement supérieure à la première, à cause du très-petit facteur qui multiplie cette première équation. Ainsi l’action indirecte de la planète sur la Lune, transmise par le moyen du Soleil, l’emporte de beaucoup, à cet égard, sur son action directe, que l’on peut négliger ici sans erreur sensible.


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