est la même que dans l’hypothèse elliptique et d’une ellipticité égale à ap ; mais, dans le cas général d’un sphéroïde quelconque, n’exprime plus son aplatissement. On peut donc supposer, dans ce cas général, que la valeur de du no 1 s’accroît, par la considération de la non-sphéricité de la Terre, de la fonction
étant pris pour l’unité de masse.
Considérons d’abord la variation de l’orbite, ou le mouvement de la Lune en latitude, dépendant de cette cause. Si l’on nomme l’obliquité de l’écliptique sur l’équateur, et si l’on fixe l’origine de l’angle à l’équinoxe du printemps d’une époque donnée, on aura, à très-peu près,
étant la longitude vraie de la Lune, rapportée à l’équinoxe mobile du printemps. Il faut ainsi ajouter à la valeur de la fonction
Cela posé, reprenons la troisième des équations (L) du no 1. Nous avons développé, dans les no 11, 12 et 13, les divers termes de cette équation dus à l’action du Soleil ; il est facile de voir que la fonction précédente lui ajoute la quantité
désignant l’inégalité de dépendante de On peut d’ailleurs se convaincre aisément que cette quantité est la seule sensible qui résulte de cette fonction. En l’ajoutant à l’équation différentielle du no 13, et observant que est extrêmement petit par rapport à l’intégration donnera