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du coefficient indéterminé , et en comparant le terme dépendant de au résultat des observations, nous en conclurons dans la suite la parallaxe solaire.

Il est facile de voir, par ce qui précède, que les perturbations de l’orbe terrestre par la Lune introduisent dans la quantité et par conséquent dans la quantité d’où résulte, dans l’expression de la longitude vraie de la Lune, l’inégalité L’action directe de la Lune sur la Terre produit, dans le mouvement de cette planète, l’inégalité cette action est donc réfléchie à la Lune par le moyen du Soleil, mais affaiblie dans le rapport de à l’unité[1].

L’expression précédente de renferme les quantités et et ces quantités dépendent de l’action du Soleil. Nous avons donné leurs valeurs analytiques dans les nos 10 et 14. En les réduisant en nombres, on trouve

Le mouvement du périgée lunaire est donc, par la théorie précédente, égal à Ce mouvement, par les observations, est égal à ce qui ne diff’ère du précédent que de sa quatre cent quarante-cinquième partie.

Le mouvement du périgée est assujetti à une équation séculaire dont nous avons donné l’expression analytique dans le no  10. En la réduisant en nombres, elle devient

Elle a un signe contraire à l’équation séculaire du mouvement moyen, et elle est à fort peu près trois fois plus grande.

  1. On a réimprimé cet alinéa conformément à l’édition originale. Dans la deuxième édition, les nombres et ont été remplacés respectivement par et en conséquence du changement qu’on a fait subir dans la même édition à l’une des dernières formules du no  10 (voir la note de la page 231) ; seulement, par suite d’une erreur typographique, ces deux nombres et ont été imprimés chacun à la place de l’autre dans le premier membre de phrase de l’alinéa.