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La partie non périodique du second membre de cette équation est

Le coefficient de dans cette fonction n’est pas rigoureusement constant. On a vu, dans le no 10, que l’expression de contient le terme ce qui donne dans le terme ainsi la quantité contient le terme or on a, à très-peu près, l’expression du temps contient donc le terme et par conséquent la valeur de la longitude vraie de la Lune, en fonction de sa longitude moyenne, contient le terme ou d’où il suit que les trois équations séculaires des longitudes moyennes de la Lune, de son périgée et de ses nœuds sont entre elles comme les trois quantités À la vérité, les termes dépendants du carré de la force perturbatrice changent un peu cette valeur de l’équation séculaire de la longitude moyenne ; mais il est aisé de voir que les termes de cet ordre, qui ont une influence très-sensible sur l’équation séculaire du périgée, n’en ont qu’une très-petite et insensible sur celle du moyen mouvement.

La partie non périodique de est égale à et, si l’on néglige les quantités de l’ordre ce coefficient est On a ensuite, par le no 10,

ce qui donne

et