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10. Pour intégrer cette équation différentielle, nous observerons qu’elle donne, en n’ayant égard qu’aux parties non périodiques,

Nous avons désigné, dans le no 6, cette quantité par on aura donc, en observant que, sans l’action du Soleil, on aurait et qu’ainsi l’on peut supposer

L’action des planètes fait varier l’excentricité de l’orbe terrestre, sans altérer son demi-grand axe comme on l’a vu dans le Livre II ; la valeur de subit donc des variations correspondantes, à raison du terme qu’elle contient, et, comme la constante de la parallaxe de la Lune est proportionnelle à on voit qu’elle doit éprouver une variation séculaire ; mais on voit en même temps que cette variation sera toujours insensible.

Nous avons représenté précédemment par la partie de dépendante de En la substituant dans l’équation différentielle précédente, en comparant ensuite les sinus et cosinus de et négligeant les quantités de l’ordre ce qui est permis, vu la lenteur des variations séculaires de l’excentricité de l’orbe terrestre, on aura les deux équations