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Cette dernière quantité est insensible ; car, s’élevant au plus à cinquante secondes par année, et qui exprime à peu près, comme on le verra dans la suite, le mouvement rétrograde du nœud, surpassant est au moins quatre mille fois plus grand que  ; on peut donc négliger le terme

dans l’équation différentielle en et alors cette équation est indépendante de tout ce qui a rapport au mouvement séculaire de l’écliptique. L’inclinaison moyenne de l’orbite lunaire à l’écliptique vraie est une des arbitraires de l’intégrale de cette équation ; on voit donc qu’à raison de la rapidité du mouvement des nœuds de la Lune, cette inclinaison est constante, et la latitude de la Lune au-dessus de l’écliptique vraie est la même que dans le cas où cette écliptique serait immobile ; nous pourrons conséquemment supposer dans les recherches suivantes ce qui simplifiera les calculs.

Nous aurons de cette manière, en négligeant les quantités des ordres et

d’où l’on tire, en négligeant les quantités de l’ordre