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SECONDE PARTIE. — LIVRE VI.

que la valeur de est sous la forme et que est sous la forme On a vu, dans le no 59 du Livre II, que les expressions finies de et de se présentent sous ces formes, et l’on peut déterminer, par la méthode exposée dans le no 56 du même Livre, les valeurs de ϐ, etc. ; mais cela suppose les masses des planètes exactement connues, et l’on a vu l’incertitude qui existe encore à cet égard. Ainsi, au lieu de faire le calcul pénible que cette méthode exige, il est préférable de le simplifier en n’étendant les résultats qu’à mille ou douze cents ans avant et après l’époque de 1750, ce qui suffit aux besoins de l’Astronomie. On pourra facilement recommencer ces calculs à mesure que le développement des variations séculaires fera mieux connaître les masses des planètes. Donnons aux valeurs de et de les formes suivantes, comprises dans celles-ci,

étant la demi-circonférence dont le rayon est l’unité. Si l’on développe ces deux fonctions par rapport aux puissances du temps , on aura, en les comparant aux séries précédentes,

d’où il est facile de conclure

Maintenant on a vu, dans le no 6 du Livre V, que la précession des équinoxes par rapport à l’écliptique fixe de 1750 est, en ne considérant que les variations séculaires,