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de sont les mêmes depuis jusqu’à que depuis jusqu’à en supposant donc ce qui donne

on aura

les intégrales étant prises depuis jusqu’à et depuis jusqu’à .

Maintenant, si l’on désigne par l’intégrale de toutes les forces étrangères à l’attraction du sphéroïde et multipliées par les éléments de leurs directions, on aura par le no 24, dans le cas de l’équilibre,

const.

et en substituant au lieu de sa valeur, on aura

const.

équation qui n’est évidemment que l’équation de l’équilibre du no 24, présentée sous une autre forme. Cette équation étant linéaire, il en résulte que, si un nombre quelconque de rayons y satisfont, le rayon y satisfera pareillement.

Supposons que les forces étrangères se réduisent à la force centrifuge due au mouvement de rotation du sphéroïde, et nommons cette force, à la distance de l’axe de rotation ; nous aurons, par le no 23, l’équation de l’équilibre sera par conséquent

const.

En la différenciant trois fois de suite relativement à et en observant que en vertu de l’équation

on aura