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très-peu près égal à

d’où l’on tire

On trouvera de la même manière

Ces deux équations ont donc lieu lorsque l’on n’a égard qu’aux angles croissant avec beaucoup de lenteur, et l’on a vu précédemment que le premier terme du second membre de chacune d’elles renferme encore tout ce qui se rapporte aux angles très-peu différents de en sorte qu’elles embrassent tout ce qui a rapport à ces deux espèces d’angles, les seules qui peuvent influer sensiblement sur les mouvements de la Terre autour de son centre de gravité. En réunissant ces équations à l’équation on aura ce qui est nécessaire pour déterminer l’influence de la mer sur ces mouvements.

J’observe maintenant que ces diverses équations sont les mêmes que si la mer formait une masse solide avec la Terre. Pour le faire voir, déterminons les valeurs de relatives à la mer, dans cette hypothèse. La valeur de du no 3 est égale à très-peu près à ce qui donne, par le même numéro, en substituant