Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/350

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’où l’on tire

Vu l’extrême lenteur du mouvement des points équinoxiaux, on peut supposer égal au mouvement angulaire du Soleil pendant l’instant , et l’on a, par les no 19 et 20 du Livre II,

étant le moyen mouvement du Soleil, étant sa moyenne distance à la Terre, et étant le rapport de l’excentricité de son orbite à cette distance moyenne. On a de plus, par le no 20 du même Livre, en négligeant les masses des planètes relativement à celle du Soleil, et l’équation à l’ellipse donne

étant la longitude du périgée solaire ; on aura donc, relativement au Soleil,

Si l’on substitue pour et leurs valeurs précédentes en on verra d’abord, après avoir développé en sinus de l’angle et de ses multiples, que les termes dépendants de la longitude du périgée solaire renferment l’angle et qu’ainsi ils ne peuvent pas devenir sensibles par l’intégration. Il n’en est pas de même des termes dépendants de la longitude du nœud : la fonction introduit dans