Ces équations supposent que est fort grand par rapport au rayon du sphéroïde terrestre, ce qui est vrai relativement au Soleil et à la Lune ; mais il est remarquable qu’elles seraient encore très-approchées dans le cas où, l’astre attirant étant fort près de la Terre, la figure de cette planète serait elliptique. Pour le faire voir, nous observerons que l’on a, par le no 2,
Si l’on nomme et ce que deviennent, par rapport à l’astre , les quantités et relatives à la molécule du sphéroïde terrestre, on aura
si l’on substitue ces valeurs dans la fonction , et qu’en suite on la développe par rapport aux puissances de on aura une série de cette forme
et il est facile de s’assurer, par le no 23 du Livre III, que les fonctions sont des fonctions telles que l’on a généralement
Reprenons maintenant l’équation
on aura
Les différences partielles du second membre de cette équation étant