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CHAPITRE III.
de la manière d’avoir égard, dans la théorie du flux et du reflux de la mer, aux diverses circonstances qui, dans chaque port, influent sur les marées..

15. Nous avons supposé, dans le premier Chapitre, que la Terre est un solide de révolution, et nous avons déterminé, dans cette hypothèse, les oscillations de la mer ; rapprochons-nous de la nature, en donnant à la Terre une figure quelconque. Dans ce cas, les inégalités de la première espèce seront, en vertu des résistances que la mer éprouve, les mêmes que nous avons déterminées dans le no 7. Relativement aux inégalités de la seconde et de la troisième espèce, la valeur de sera formée d’une suite de sinus et de cosinus d’angles proportionnels au temps , et en nommant un de ces angles, on aura

Ces valeurs, substituées dans les équations (A) et (B) du no 3, donneront les six équations suivantes, en comparant les coefficients des sinus et des cosinus de