moindre que l’unité. L’intégrale est donc aussi positive et finie. Tous les éléments de cette intégrale sont positifs depuis jusqu’à En faisant ensuite l’intégrale se réduit à et l’on voit par ce qui précède, que cette dernière intégrale, prise depuis nul jusqu’à infini, est une quantité négative ; l’intégrale partielle prise depuis nul jusqu’à surpasse donc l’intégrale entière prise jusqu’à l’infini.
Reprenons maintenant les équations (1) et (2) et supposons d’abord infiniment petit, l’équation (2) donnera
est égal à l’intégrale et cette intégrale devient ici Tant que est moindre que l’unité, est égal à l’unité ; et il devient nul, lorsque surpasse l’unité ; est donc égal à l’unité. Maintenant, l’intégrale est moindre que cette même intégrale, prise depuis jusqu’à et cette dernière intégrale est plus petite que l’intégrale prise dans le même intervalle, et, par conséquent, plus petite que il faut donc ici faire et ce qui donne
l’équation (1) donne alors infini, comme cela doit être.
Si l’on suppose on aura et cette dernière quantité est comme je l’ai fait voir dans les Mémoires de l’Académie des Sciences pour l’année 1782[1] ; les équations (1) et (2) deviennent
- ↑ Œuvres de Laplace, T. X, p. 223.