Les trois observations méridiennes faites vers les solstices, sont celles des 10 juin 1278, 29 juin 1279 et 29 novembre 1279. Les longueurs correspomlantes observées du gnomon sont
Ces longueurs donnent pour les distances correspondantes du Soleil au zénith, corrigées de la réfraction et de la parallaxe et réduites au solstice,
La moyenne des deux premières observations donne pour la distance du Soleil au zénith, au solstice d’été ; en la retranchant de la distance du Soleil au zénith, au solstice d’hiver, la moitié de la différence donnera pour l’obliquité apparente de l’écliptique. La nutation était alors ainsi l’obliquité vraie était en 1279. Suivant les nouvelles Tables, cette obliquité devait être La différence est dans les limites des erreurs des observations. La moitié de la somme des deux distances du Soleil au zénith donne pour la distance apparente de l’équateur au zénith ou pour la hauteur apparente du pôle. En en retranchant à raison de la nutation, vers le milieu de 1279, on aura pour la hauteur vraie du pôle.
Les deux longueurs d’ombres solsticiales et donnent pour les distances respectives du Soleil au zénith, corrigées de la réfraction et de la parallaxe,
d’où résulte pour l’obliquité de l’écliptique, pour la hauteur du pôle. Ces résultats diffèrent un peu des précédents ; mais on peut croire, avec quelque probabilité, que la différence vient des décimales négligées dans les longueurs solsticiales des ombres, dans lesquelles il parait que l’on n’a conservé que la première décimale.