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des observations anciennes postérieures à notre ère.
Observations chinoises.

La première de ces observations est de l’année 178 de notre ère. Elle est ainsi rapportée dans le manuscrit cité du P. Gaubil (Connaissance des Temps de 1809, p. 395) :

« Le 9 novembre 173, à Loyang, ombre méridienne pieds. Le 7 février 174, ombre méridienne pieds pouces. Les ombres furent observées avec soin. »

Le gnomon était de pieds.

La hauteur du centre du Soleil qui résulte de la première ombre est de en la corrigeant de la réfraction et de la parallaxe. Celle qui résulte de la dernière ombre, et ainsi corrigée, est de Soit la hauteur de l’équateur à Loyang. Si l’on calcule par les nouvelles Tables du Soleil, que le Bureau des Longitudes vient de publier, la déclinaison de cet astre pour le 9 novembre 178 à midi à Loyang, plus oriental que Paris de si de plus on multiplie par la variation ou déclinaison, correspondant à d’accroissement dans le lieu du Soleil ; enfin, si l’on désigne par un accroissement dans l’obliquité de l’écliptique, on aura les deux équations

Ces deux équations donnent

et, par conséquent, la latitude de Lovang, qui résulte de ces observations, est

Par un milieu entre les observations des PP. Régis et Mailla, cette latitude est de et l’on a vu que ce résultat diffère peu de