de condition que ces oppositions lui ont fournies, une indéterminée dépendante de la correction de la masse de Saturne. L’inspection de ces équations a bientôt fait reconnaître la nécessité de diminuer cette masse, et le résultat de l’élimination l’a réduite à plus petite de environ que la valeur assignée par M. Lagrange, qui avait déjà diminué de à peu j)rès celle de Newton. Cette nouvelle valeur résulte des observations de Bradley et de M. Maskelyne, prises soit séparément, soit ensemble ; elle résulte encore des observations de Flamstecd, qui sont à la vérité moins précises que celles de Bradley et de M. Maskelyne, mais sur lesquelles la correction de la masse de Saturne a plus d’influence. On peut donc regarder cette valeur comme très approchée.
La comparaison de toutes ces observations m’a fait voir que le moyen mouvement tropique de Jupiter des Tables de M. Delambre n’a besoin d’aucune correction sensible. L’époque de ces Tables doit être augmentée de l’équation du centre doit être augmentée de en 1750, et la longitude du périhélie, à la même époque, doit être diminuée de
Voici la formule d’après laquelle M. Bouvard a construit ses Tables du mouvement de Jupiter en longitude.
Soit la longitude moyenne héliocentrique de Jupiter, suivant les Tables de M. Delambre ; soit celle de Saturne, suivant les Tables du même astronome, et faisons
étant le nombre des années juliennes écoulées depuis 1750, et la précession annuelle des équinoxes étant supposée de soit encore