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ici l’on a

et l’on a, par le numéro précédent,

on a donc

c’est le logarithme hyperbolique de et, pour avoir le logarithme tabulaire de cette exponentielle, il faut le multiplier par On trouvera ainsi, à fort peu près,

en retranchant ce nombre de l’unité on aura la probabilité que l’excès de la variation diurne observée pendant les trois mois de février, mars et avril, et pendant onze années, sur la variation moyenne de onze années, serait moindre que s’il était dû aux simples anomalies du hasard. L’excès observé indique donc, avec une extrême vraisemblance, une cause constante, qui augmente à Paris la variation diurne du baromètre pendant les trois mois cités.

On trouve de la même manière que l’excès de la variation moyenne de l’année, sur la variation moyenne des trois mois de novembre, décembre et janvier, indique, avec une vraisemblance encore plus grande, une cause constante, qui diminue la variation diurne pendant ces mois.

Enfin, on trouve que les différences observées entre la variation moyenne de l’année et les variations moyennes, soit des trois mois de ruai, juin et juillet, soit des trois mois d’août, de septembre et octobre, peuvent sans invraisemblance être attribuées aux seules anomalies du hasard.

Les observations de la variation diurne du baromètre, de du matin à du soir, discutées par M. Bouvard, présentent ce phénomène re-