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tions moyennes de chacun de ces mois, à la variation moyenne de tous ces mois. On aura par ce qui précède

Mais la probabilité de l’erreur de la variation moyenne de tous ces jours, ou de tous ces mois, est, par la théorie citée, proportionnelle à l’exponentielle

Elle est encore proportionnelle à l’exponentielle

En comparant ces exponentielles on aura

Le calcul de est beaucoup plus simple que celui de et c’est ainsi que la valeur numérique de a été déterminée. Il y avait pour cela quelques précautions à prendre. La variation diurne du baromètre n’est pas la même à Paris, dans tous les mois ; elle est la plus petite dans ceux de novembre, décembre et janvier, et la plus grande dans les trois mois suivants. Dans les six autres mois, elle diffère peu de la variation moyenne de l’année. Il y a donc des causes régulières de ces phénomènes, et que l’on ne doit pas confondre avec les causes irrégulières de la variation diurne. Les causes régulières agissant de la même manière sur la variation des syzygies et sur celle des quadratures, elles n’influent point sur les valeurs de et de qui ne dépendent que des différences de ces variations ; les valeurs de et de ne dépendant que de ces différences. Il faut donc, pour avoir la loi de probabilité des erreurs dont ces valeurs sont susceptibles, ne considérer que les varia-