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on trouve, à la première colonne, le diamètre du tube du baromètre et, à la deuxième, la distance de la cheville à la paroi intérieure de la cuvette. Un exemple rendra facile l’usage de ces deux Tables pour toutes ces corrections.

Je suppose un baromètre dont le diamètre intérieur soit de et dont la distance de la cheville à la paroi soit de

Entrez dans la Table I avec diamètre du tube, vous trouverez pour la dépression du mercure. Cette quantité s’ajoute toujours à la hauteur observée du mercure dans le baromètre. Maintenant, pour trouver la correction dépendant de la position du zéro de l’échelle, cherchez dans la Table II le diamètre du tube correspondant à distance de la cheville à la paroi de la cuvette, on trouvera Enfin, avec pour argument, la Table I donne, pour dépression,

Cette quantité est l’erreur du zéro de l’échelle barométrique ; elle est toujours soustractive de la dépression dans le tube ; on aura donc pour la correction totale dépendant de la dépression et du zéro de l’échelle.

Pour compléter le système des corrections à faire aux observations barométriques, je donne ici la Table III, propre à réduire les hauteurs barométriques à zéro de température. Pour la former, j’ai pris dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes la différence des dilatations du mercure et du cuivre. Cette différence est égale à pour En désignant par la l’auteur du mercure du baromètre, et par le nombre de degrés du thermomètre centigrade, la correction cherchée sera exprimée par la formule suivante :

La Table IIl est construite en donnant à toutes les valeurs depuis l’unité jusqu’à et en faisant varier de en depuis jusqu’à