Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/350

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au-dessous de

les coefficients des puissances de étant ici représentés par leurs logarithmes, pour la facilité du calcul ; les chiffres surmontés d’une barre horizontale étant des caractéristiques négatives.

Dans les calculs de la dépression du mercure, au-dessus de on a supposé d’abord et l’on a fait croître cet angle de en jusqu’à le reste de l’amplitude a été divisé en deux parties, chacune de et, pour les dépressions au-dessous de on a fait usage des deux séries précédentes, en choisissant pour une valeur telle que se soit trouvé exactement de Ensuite cet angle a été successivement augmenté de en jusqu’à depuis jusqu’à de en enfin de deux fois de suite, jusqu’à

Pour coordonner les résultats obtenus par cette méthode, dans une Table procédant suivant des accroissements égaux du diamètre du tube, Laplace fait observer que, dans ce cas, les différences des logarithmes des dépressions, divisées par les différences des diamètres des tubes, forment une suite de quotients qui varient avec beaucoup de lenteur. En désignant par et les dépressions, par et les diamètres correspondants, on trouve la formule

Ensuite, soit la dépression cherchée, correspondant à diamètre du tube de la Table, on aura semblablement