Ces inégalités ont pour argument cinq fois la longitude moyenne de Saturne, moins deux fois celle de Jupiter ; leur période est de neuf siècles environ. J’ai reconnu qu’elles ont entre elles, à fort peu près, un rapport simple, qui consiste en ce que, si l’on nomme la masse de Jupiter, celle du Soleil étant prise pour unité, à la moyenne distance de cette planète au Soleil ; si l’on désigne pareillement par la masse de Saturne et par sa moyenne distance au Soleil, la grande inégalité de Saturne est à celle de Jupiter comme est à Dans le calcul de ces inégalités, j’ai eu égard aux parties très petites dépendant du carré de la force perturbatrice, et j’ai conclu, au moven du rapport précédent, la partie relative à Jupiter de celle qui est relative à Saturne. Dans un Mémoire inséré parmi ceux de la Société astronomique de Londres [1], qui a pour titre Mémoire sur différents points relatifs à la théorie des perturbations des planètes, exposée dans la Mécanique céleste, M. Plana a discuté de nouveau ces petites parties, et il a reconnu que le rapport dont il s’agit ne leur est point applicable. Cette remarque m’ayant fait reprendre mon analyse, je suis parvenu à un rapport entre ces parties auquel les résultats de M. Plana sont loin
- ↑ Tome II, pages 325-442.