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annuelle des équinoxes, et f étant le coefficient de l’angle compris sous les signes sinus et cosinus : on aura ainsi la formule suivante :

Il faut ajouter cette formule à l’obliquité de l’écliptique du commencement de 1800, et retrancher de la somme la valeur de la formule lorsque est nul, ou l’arc

Comparons à cette formule l’observation de Tcheou-kong, que j’ai rapportée dans les Connaissances des Temps de 1809 et 1811 [1]. Cette observation donne l’obliquité de l’écliptique correspondant à l’an 1100 avant notre ère, égale à Il faut, dans la formule précédente, supposer et alors elle donne En faisant donc l’obliquité de l’écliptique égale à au commencement de 1800, cette formule donnera pour l’obliquité correspondant à l’an 1100 avant notre ère ; ce qui ne diffère que de de l’observation de Tcheou-kong.

Les limites comprises entre le maximum et le minimum de la fonction sont De là j’ai conclu que les limites de la variation de l’obliquité de l’écliptique donnée par la formule de M. Schubert sont Par cette formule transformée dans la véritable, ces limites se réduisent à

On voit donc que la considération de l’aplatissement du sphéroïde terrestre réduit considérablement l’étendue des variations de l’obliquité de l’écliptique qui existeraient sans cet aplatissement ; ce qui a lieu pareillement pour les variations de la longueur de l’année.

  1. Œuvres de Laplace, T. XIII.

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