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et, pour l’accroissement de

La valeur de est

En substituant, pour et leurs accroissements précédents, et mettant au lieu de on aura un résultat nul ; ainsi, les termes que nous venons de considérer se détruisent et ne changent point le coefficient de l’inégalité lunaire.

On voit, par ce qui précède, qu’il faut multiplier par le coefficient de l’inégalité lunaire en latitude de la page 6 de mon Mémoire, en rectifiant ensuite ce que j’ai dit à la page 7 relativement aux termes multipliés par dont l’influence, sur la différence n’est pas nulle et l’augmente du terme enfin, ayant égard au terme que produit la fonction de la troisième des équations (L) du no I du Livre VII, l’inégalité lunaire en latitude devient

Si les termes dont j’ai parlé ci-dessus ne se détruisaient pas mutuellement, la différence qu’ils auraient produite entre le résultat de mon Mémoire et celui de la Mécanique céleste m’aurait averti de leur existence. J’en ai été instruit par les observations que MM. Plana et Carlini ont publiées sur mon Mémoire relatif au perfectionnement de la théorie et des Tables lunaires, dont je leur avais envoyé un exemplaire, ainsi que de mes deux Mémoires sur les inégalités lunaires dépendant de la