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santeur universelle, les plus curieux et les plus utiles dans la théorie de la Terre, pourrait intéresser les géomètres.

Je supposerai ici que l’on a sous les yeux le septième Livre de la Mécanique céleste dont ce qui suit doit être regardé comme la continuation, les numéros étant ceux de ce Livre. On a vu, dans le Chapitre II, que la valeur de est augmentée, par l’aplatissement de la Terre, du terme

en faisant

La troisième des équations (L) du no I donnera ainsi, en la développant, en y faisant et en ne comparant que les termes dépendants de

Car cette équation (L), développée, se change dans l’équation (L") du no 13 ; or il est clair que, si, dans le développement, on substituait pour au lieu de [1], aurait le même coefficient que seulement il faudrait changer, dans le coefficient de de l’équation (L"), en Ainsi la valeur de n’entrant que dans la partie de ce coefficient, de l’ordre on voit que le coefficient de ne doit différer du coefficient de et qui est égal à que de quantités de l’ordre En ne portant donc l’approximation que jusqu’aux termes de l’ordre on aura

étant la partie constante de Le dénominateur de cette quantité est exact aux quantités près de l’ordre et, comme il est de l’ordre la valeur de est exacte aux quantités près de l’ordre

  1. Œuvres de Laplace, T. III, p. 199.