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affectée de l’inégalité à longue période de ces Tables, et la valeur de cette inégalité était alors la correction réelle de l’époque des Tables, considérées indépendamment de cette inégalité, est donc

On a choisi quatre-vingts observations de Flamsteed, faites depuis le 23 janvier 1690 jusqu’au 11 juin 1693. Leur époque moyenne répond à et leur ensemble donne pour la correction des Tables. Cette correction est si l’on rejette quinze observations dont l’erreur surpasse À cette époque la grande inégalité était de ce qui donne pour la correction de l’époque des Tables.

M. Bürg, que j’avais engagé à faire de semblables calculs, m’a fait l’honneur de m’envoyer le résultat, qui donne pour la correction de cette époque de ses Tables telles que le Bureau des Longitudes les a publiées. Ce dernier résultat est fondé sur la discussion de cent soixante-cinq observations de Flamsteed. En prenant une moyenne entre les deux résultats, on peut fixer à la correction de l’époque des Tables en

On a vu, dans la Connaissance des Temps de 1813 [1], que cette correction est pour 1756 ; pour 1779, et pour 1801 ; ainsi le moyen mouvement de la Lune surpasse celui des Tables de depuis jusqu’en 1756 : il est, au contraire, plus petit, depuis 1756 jusqu’en 1801, de

Cette diminution dans le moyen mouvement actuel de la Lune est confirmée par les calculs que le Bureau des Longitudes a fait exécuter, pour comparer les nouvelles Tables que M. Burckhardt vient de lui présenter, avec celles de M. Bürg. Les Tables dans lesquelles la somme des carrés des erreurs est la plus petite devaient être préférées, suivant la règle que j’ai donnée pour cet objet dans ma Théorie analytique des probabilités, etc. [2]. Les Tables de

  1. Œuvres de Laplace, T. XIII.
  2. id., T. VII, Livre II.