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ainsi que la théorie s’accorde aussi bien avec les observations, relativement à la variation des marées vers les quadratures, que relativement à leur variation vers les syzygies. J’ai reconnu encore que les observations s’accordaient avec la théorie d’une manière très précise, relativement aux variations de la grandeur des marées vers les quadratures, dues aux variations de la parallaxe lunaire.

XXIV.

On a vu, dans l’article XIX, que dans les quadratures de l’équinoxe du printemps les marées du soir doivent l’emporter à Brest sur celles du matin, et que, au contraire, les marées du matin doivent l’emporter sur celles du soir dans les quadratures de l’équinoxe d’automne. Pour vérifier ce phénomène, j’ai ajouté, dans onze quadratures vers l’équinoxe du printemps, l’excès des marées du soir sur celles du matin, le premier et le second jour après la quadrature. La somme de ces excès a été de J’ai ajouté pareillement, dans treize quadratures vers l’équinoxe d’automne, l’excès des marées du matin sur celles du soir ; la somme de ces excès a été de Par un milieu entre ces observations, on a pour l’excès d’une marée du soir sur celle du matin dans les quadratures de l’équinoxe du printemps, ou d’une marée du matin sur celle du soir dans les quadratures de l’équinoxe d’automne.

Nous avons trouvé, dans l’article XV, pour l’excès des marées du soir sur celles du matin dans les syzygies des solstices d’été. Cet excès doit être au précédent, par les articles IX et XIX, dans le rapport de à ou dans le rapport de à ce qui est, à fort peu près, le rapport des nombres et

XXV.

On peut déterminer le niveau d’équilibre de la mer par les marées des quadratures comme nous l’avons déterminé dans l’article XVIII,