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en sont donc augmentées de la différence de à sa valeur moyenne. Dans les solstices d’été, la valeur de est augmentée d’environ ce qui diminue d’environ Il faut donc multiplier cette dernière quantité par qui est l’excès du nombre des jours considérés dans les solstices d’été sur celui des jours considérés dans les solstices d’hiver, ce qui donne qu’il faut retrancher de la somme des marées solsticiales de la Table IV, pour avoir la somme que l’on aurait eue si l’on avait considéré autant de solstices d’hiver que de solstices d’été. On aura ainsi pour cette somme, ce qui donne, pour le résultat de l’observation,

Maintenant si, dans le résultat de la théorie, on suppose il deviendra ce qui ne diffère que d’environ un demi-pied du résultat de l’observation, et ce qui prouve la justesse de la valeur supposée pour


XXII.

Le minimum des marées totales n’a point lieu le jour même de la quadrature ; il suit cette phase du même intervalle dont le maximum de la marée totale suit la syzygie. Nous avons déterminé, dans l’article XIII, cet intervalle par la loi des marées totales vers les syzygies ; voyons si la loi de ces marées vers les quadratures conduit au même résultat.

Pour cela, j’ai ajouté séparément, dans les quadratures de la Table IV, les marées totales relatives à chacun des quatre jours que j’ai considérés dans chaque quadrature, et j’ai obtenu les nombres suivants :

Le premier de ces nombres est la somme des marées totales relatives au jour même de la quadrature ; le second est la somme des marées totales relatives au premier jour qui la suit ; le troisième est la somme