1714, de considérer les quadratures du 31 décembre de cette année et du 15 janvier 1715. Pour multiplier les observations, j’ai considéré, en 1712 et 1714, les deux quadratures consécutives qui ont précédé et celles qui ont suivi l’équinoxe d’automne ; en sorte que les premiers nombres de ces équinoxes, dans la Table précédente, sont relatifs aux deux quadratures, dont l’une précède et l’autre suit médiatement cet équinoxe, et les seconds nombres sont relatifs aux deux quadratures, dont l’une précède et l’autre suit immédiatement l’équinoxe. On doit faire une remarque semblable sur les nombres relatifs aux équinoxes de mars 1716 et aux solstices de juin 1712, 1714 et 1716. J’aurais bien désiré de pouvoir considérer autant de solstices d’hiver que de solstices d’été ; mais le défaut d’observations ne me l’a pas permis.
On voit par la Table IV que, conformément à la théorie, les marées totales des quadratures des solstices l’emportent sur les marées totales des quadratures des équinoxes. Ce phénomène est si sensible, que le plus petit des nombres relatifs aux quadratures des solstices surpasse le plus grand des nombres relatifs aux quadratures des équinoxes.
Nous retrouvons ici l’influence de la position des nœuds de l’orbite lunaire en 1711 et 1712, influence que nous avons observée dans l’article XI. Les marées totales des quadratures des équinoxes de ces deux années sont plus faibles que celles des années suivantes.
Les déclinaisons du Soleil et de la Lune influent pareillement sur les hauteurs absolues des marées, mais d’une manière moins sensible que sur les marées totales ; car la différence du total des hauteurs absolues des marées dans les solstices précédents au total de ces mêmes hauteurs dans les équinoxes n’est que de tandis que cette même différence pour les marées totales est de et par conséquent plus que double de la première, comme cela doit être par l’article XIX.
Comparons maintenant la théorie aux observations ; pour cela, nous allons reprendre l’expression de de l’article XIX et évaluer