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quadratures que l’on considère ; est la plus grande déclinaison de la Lune ; est le moyen mouvement synodique de la Lune dans l’intervalle de deux marées consécutives du matin ou du soir vers les quadratures ; enfin, cet intervalle étant pris pour unité, est la somme des carrés des quatre intervalles de l’instant du minimum des marées dans les quadratures, à l’instant de la basse marée intermédiaire entre les deux marées d’un même jour dans chacun des quatre jours que l’on considère dans chaque quadrature.

Les expressions précédentes donnent

On voit ainsi que les marées des quadratures des solstices l’emportent sur les marées des quadratures des équinoxes.

XX.

Pour comparer sur ce point la théorie aux observations, j’ai considéré les observations des marées dans les quadratures de la même manière que les observations des marées des syzygies de la Table I, c’est-à-dire que, dans chaque équinoxe et dans chaque solstice, j’ai considéré les deux quadratures consécutives entre lesquelles il est compris. Dans chaque quadrature, j’ai pris la somme des hau-