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La valeur de est, par l’article précédent, égale à

on aura donc

En supposant, conformément à l’article XII, on aura

c’est la valeur de la plus grande marée totale qui aurait lieu à Brest si le Soleil et la Lune se mouvaient uniformément dans le plan de l’équateur aux distances et de la Terre.

On peut craindre que la formule ne s’étende pas à des intervalles aussi éloignés du maximum que ceux que nous avons considérés ; mais on s’assurera facilement de son exactitude en développant le radical

qui entre dans l’expression de on trouvera que les termes multipliés par sont encore assez petits aux distances précédentes du maximum pour pouvoir être négligés sans erreur sensible.

Si l’on divise par ou par on aura En multipliant cette quantité par l’expression des marées totales des équinoxes de la Table II sera, par l’article X, de cette forme

étant un coefficient constant ou indépendant de On doit ici, comme dans l’article XII, supposer