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étant l’obliquité de l’écliptique, étant le moyen mouvement synodique de la Lune dans l’intervalle des deux marées consécutives du matin ou du soir vers le maximum des marées, et étant la somme des carrés des quatre intervalles de l’instant de ce maximum dans chaque syzygie, aux instants des basses marées intermédiaires entre les deux marées du matin et du soir, dans chacun des quatre jours que l’on considère, l’intervalle entre deux marées consécutives du matin et du soir vers les syzygies étant pris pour unité. Cela suit de ce que l’angle est nul à l’instant du maximum, et de ce que vers les équinoxes la variation journalière de cet angle est égale à

Dans le terme de l’expression de la variation de dans l’intervalle des quatre jours d’observation considérés dans chaque syzygie devient sensible. Supposons que soit la longitude du Soleil à l’instant de la syzygie, étant fort petit ; la somme des quatre valeurs du terme précédent relatives à ces quatre jours sera à fort peu près

parce que le maximum des hauteurs des marées tombe à peu près au milieu des observations extrêmes.

De là il est facile de conclure

la valeur de étant ici une moyenne entre les deux valeurs de cette quantité relatives aux deux syzygies qui comprennent l’équinoxe.

Si l’on nomme la somme des huit marées totales correspondantes aux huit hauteurs moyennes absolues précédentes, l’expression de