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vraie en séries ordonnées suivant ses puissances. Mais, si l’excentricité qui, dans les orbes elliptiques, ne surpasse jamais l’unité, en devenait fort approchante, on conçoit que les séries pourraient cesser d’être convergentes. Il importe donc de connaître si parmi les valeurs comprises entre zéro et l’unité, que l’excentricité peut avoir, il en est une au-dessus de laquelle ces séries seraient divergentes, et dans ce cas, de la déterminer. Prenons pour unité le demi grand axe de l’ellipse ; désignons par son excentricité, par l’anomalie moyenne comptée du périgée, et par le rayon vecteur. On aura, par le no 22 du second Livre de la Mécanique céleste,

Le terme général de cette expression est

la série étant continuée jusqu’à ce que l’on arrive à un facteur dans lequel soit négatif. Si l’on fait égal à un angle droit, ce terme devient nul lorsque est impair ; et, dans le cas de pair, il