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Les observations nous ont donné

mais cette dernière valeur de est exprimée en temps vrai, et, dans les équinoxes, le jour moyen surpasse le jour vrai, de ce qui réduit la valeur observée de à La différence est dans les limites des erreurs, soit des observations, soit des suppositions sur lesquelles le calcul est fondé.

Dans les syzygies des solstices, est négatif, et l’on a

ce qui donne

Les observations donnent, en temps vrai,

mais, dans les solstices, le jour vrai surpasse le jour moyen d’environ ce qui donne pour cette valeur de réduite en temps moyen. L’excès de la valeur calculée n’est que ce qui est insensible.

Dans les quadratures,

dans les quadratures des équinoxes,

ce qui donne

Les observations, réduites au temps moyen, donnent

La différence est dans les limites des erreurs et des suppositions du calcul, ce que l’on verra si l’on considère que, par le no XII, le poids de ou le coefficient du carré de ces erreurs possibles, pris négativement dans l’exponentielle qui représente leur probabilité, est très petit.