Cependant, toutes choses égales d’ailleurs, et et par conséquent sont proportionnels à la masse de Tastre attirant ; car, en doublant cette masse, on ne fait que réunir les deux flux partiels que produit chacune de ces moitiés. et relatifs à chacun de ces flux ont également lieu pour le flux total ; ils ne varient donc d’un astre à un autre qu’à raison de la différence des mouvements propres de ces astres. Ces mouvements étant supposés fort petits par rapport au mouvement de rotation de la Terre, il est naturel de faire
et étant les temps que les flux respectifs emploient à se transmettre des embouchures au port, et de supposer, comme nous l’avons fait, l’accroissement de l’action de l’astre dû aux circonstances locales proportionnel à Mais on voit que cela n’est pas rigoureux, en admettant même le principe de la coexistence des oscillations très petites, principe qui, vu la grandeur des oscillations de la mer dans le port de Brest, ne leur est pas exactement applicable ; mais il résulte, de la précision avec laquelle les formules précédentes représentent les observations, que ces causes d’erreur sont peu considérables.
XII. Pour déterminer les heures et les intervalles des marées, j’ai considéré, dans les syzygies que j’ai employées précédemment pour leurs hauteurs, les heures des basses mers du matin et des hautes mers du soir, des premiers et des seconds jours qui suivent ceux des syzygies, en doublant toujours les résultats relatifs à la syzygie la plus voisine de l’équinoxe ou du solstice. J’ai fait une somme des heures relatives à chaque année, et, en la divisant par nombre des syzygies correspondantes, j’ai obtenu les résultats suivants. Les heures observées ont été comptées en temps vrai ; mais il est facile de s’assurer que l’équation du temps disparaît des heures suivantes conclues de l’ensemble des syzygies.