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négligeant le carré de

étant la moyenne distance de la Lune. Or on a, à très peu près, en ayant égard à l’équation du centre et à l’évection,

ensuite

L’expression précédente devient ainsi

étant le carré du cosinus de la déclinaison de la Lune à l’instant de la syzygie. Il suit de là que l’on aura la première partie de l’effet du changement de la distance lunaire : 1o en multipliant dans chaque syzygie le carré du cosinus de la déclinaison de la Lune, à l’instant de la syzygie, par le cube du rapport de son demi-diamètre vrai à son demi-diamètre moyen égal à 2o en faisant une somme de ces produits relatifs aux douze syzygies périgées que nous avons considérées et dans chacune desquelles le demi-diamètre vrai a surpassé les syzygies dont on a doublé les résultats comptant toujours pour deux ; 3o en retranchant de cette somme la somme des mêmes produits relatifs aux douze syzygies apogées ; 4o enfin, en multipliant la différence de ces deux sommes par On trouve ainsi pour ce produit