l’action des astres n’était point accrue par la rapidité de leur mouvement. Mais on a vu précédemment que cette augmentation, que nous avons désignée par est environ pour la Lune, d’où il suit que l’on a, à fort peu près, en supposant, comme nous l’avons fait, l’accroissement proportionnel au mouvement de l’astre dans son orbite,
et qu’ainsi les trois termes
se réduisent à
Le second terme de cette quantité peut être négligé, sans erreur sensible, relativement à l’argument de la variation.
Les trois termes précédents produisent encore, dans l’expression de la hauteur de la marée, la quantité
elle se réduit, à très peu près, à
Ce dernier terme peut être négligé sans erreur sensible. D’ailleurs, est l’accroissement de la vitesse angulaire de la Lune, en vertu de l’argument Il suffit donc, pour avoir égard à cet argument, de prendre pour la vitesse angulaire de la Lune au moment de la syzygie.
La valeur de est