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plus le produit de par De là il est aisé de conclure que l’on aura la valeur très approchée de relative à chaque année, en multipliant par la somme des six hauteurs des marées qui lui sont relatives, et en ajoutant à cette somme le produit de par la valeur précédente de qui correspond à cette année. On trouve de cette manière

La moyenne de ces valeurs est la valeur de est ici ce qui donne le poids égal à en sorte que les erreurs également probables des valeurs de et de sont dans le rapport de à

III. J’ai considéré de la même manière les syzygies solsticiales suivantes :

J’ai fait, comme ci-dessus, les sommes des excès des hautes marées du soir sur les basses marées du matin, du jour qui précède la syzygie, du jour même de la syzygie, et des quatre jours qui la suivent, en doublant les résultats relatifs à la syzygie intermédiaire dans chaque solstice. J’ai obtenu ainsi les résultats suivants :