hauteurs précédentes relatives à chaque année, j’exprimerai, comme ci-dessus, la loi de ces hauteurs par la fonction En déterminant ensuite la valeur de par la méthode précédente, on aura celle de mais, comme le nombre des syzygies employées dans chaque année n’est qu’un huitième du nombre des syzygies employées dans les huit années, il faut, pour comparer cette valeur de à la précédente, la multiplier par Je trouve ainsi :
Le peu de différence de ces valeurs à leur moyenne montre la régularité des marées dans le port de Brest. Suivant la théorie que j’ai exposée dans le second Livre de ma Théorie analytique des probabilités, si l’on nomme la somme des carrés des écarts de chacune de ces valeurs, de la moyenne, et le nombre des années, la probabilité d’une erreur dans cette moyenne sera proportionnelle à l’exponentielle
étant le nombre dont le logarithme hyperbolique est l’unité. Cette proportionnalité est d’autant plus exacte, que est un plus grand nombre ; mais ici ce nombre est égal à huit. Le nombre total des observations employées est beaucoup plus grand, et égal à car le nombre des syzygies employées dans chaque année est six, et chaque syzygie a donné six observations. Ainsi l’erreur de étant une fonction linéaire des erreurs de chaque observation, la probabilité de cette erreur sera, par le no 20 de l’Ouvrage cité, proportionnelle à une exponentielle de la forme On pourra déterminer par le même