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sa distance à ce point, sera C’est la quantité dont la valeur de de l’équation (4) du no I s’accroît par l’accession de la montagne. Cette accession ajoute donc à la valeur du rayon terrestre mené à la surface de l’atmosphère, que donne cette équation, le terme

étant la masse de la Terre.

De là il suit que l’accession de la montagne ajoute au degré mesuré la quantité

ou

On a

et étant les longitudes du milieu du degré mesuré et de la montagne. Si la montagne est dans la direction même du degré mesuré, on a

Le signe ayant lieu si la montagne est plus près du pôle que le point attiré, le signe a lieu dans le cas contraire ; la quantité précédente devient

Le second terme de cette expression est le seul sensible lorsque la montagne est peu éloignée de l’arc mesuré. Pour une montagne de même densité que la Terre et égale à une sphère dont le rayon serait du rayon terrestre, et qui serait éloignée du point attiré de de ce dernier rayon, ce terme donnerait d’accroissement dans le degré décimal du méridien : cet accroissement resterait le même si