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cosinus d’angles de la forme en sorte que l’on aura

le signe des intégrales finies servant ici à désigner la somme de tous les termes de la forme k\begin{align}\sin\\\cos\end{align}2(nt-qt+\varepsilon), dans lesquels le premier membre de chacune de ces équations peut se décomposer. Les plus considérables de ces termes sont ceux qui dépendent de l’angle 2nt-2mt+2\varpi et qui donnent le flux et le reflux de la mer dans le cas que nous avons examiné ci-dessus, où le Soleil serait mû uniformément dans le plan de l’équateur, en conservant toujours sa même distance à la Terre. Les autres termes, qui sont fort petits relativement à ceux-ci, peuvent être considérés comme le résultat de l’action d’autant d’astres particuliers, mus uniformément dans le plan de l’équateur. C’est de la combinaison des flux et des reflux partiels dus à l’action de tous ces astres que résulte le flux et reflux total dû à l’action du Soleil.

Si l’on nomme la masse de l’astre fictif dont l’action produit le terme dépendant de l’angle et sa distance au centre de la Terre, on aura

On a vu, dans l’article V, que le Soleil étant supposé mû uniformément dans le plan de l’équateur avec un mouvement angulaire égal à la partie de l’expression de la hauteur de la mer dépendante de l’angle est égale à

le temps devant être diminué d’environ relativement au port de