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quité de l’écliptique, et la masse de la Terre, à très peu près égale à Suivant M. Burg, cette inégalité est, en secondes sexagésimales,

et la comparaison de quatre mille observations a conduit M. Burkhardt au même résultat, qui donne

Maintenant, il est facile de voir que, si l’on nomme la partie de indépendante de l’angle on a

on a donc

Si l’on compare cette valeur de à la précédente, conclue des expériences du pendule, on voit que est une quantité insensible, ce qui indique que la masse de la mer est très petite, et qu’ainsi elle a très peu de profondeur. En effet, on a vu précédemment que

les variations de la profondeur de la mer sont donc du même ordre que les élévations des grands plateaux des continents au-dessus de son niveau, élévations dont les plus grandes n’excèdent pas et dont la moyenne ne surpasse pas Cela joint au peu de densité de la mer, rend la valeur de presque insensible. La comparaison des deux valeurs de donne

mais on sent combien les erreurs des observations et des expériences répandent d’incertitude sur cette valeur.

Les mesures des degrés des méridiens, réduites au niveau de la mer ou de l’atmosphère supposée, nous offrent un troisième moyen pour obtenir