Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/444

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et que l’on prend depuis nul jusqu’à infini. Il est facile d’en conclure que, dans le cas de pair, on a, lorsque est un très grand nombre,

et dans le cas de impair et très grand, on a

Pour peu que soit moindre que l’unité, on peut supposer assez grand pour que ces expressions de soient fort approchées ; elles deviennent exactes lorsque est infini.

Considérons maintenant l’intégrale qui devient ou l’intégrale lorsqu’on suppose Cette intégrale, développée par rapport aux puissances de devient, en ne considérant que la puissance étant un nombre pair,

En intégrant cette fonction par rapport à on a

Si est un nombre impair, il suffit de changer dans cette expression le sinus en cosinus, et dans On voit ainsi que, quel que soi on arrivera toujours par le développement du radical,