Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/346

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

désignerons par étant une fonction linéaire de mais, lorsque le premier membre de l’équation devient, quel que soit égal à on a donc

En égalant à zéro dans cette équation les coefficients des puissances successives de on aura autant d’équations qui détermineront les arbitraires ainsi étant, par ce qui précède, égal à

on on a, en intégrant depuis nul jusqu’à infini,

égalant cette quantité à et comparant les puissances de on a

ce qui donne

En changeant dans et négligeant les quantités de l’ordre on aura l’expression de qui résulte des articles III et V ; car on voit, par l’article V, que doit être un demi de la probabilité que nous avons déterminée dans l’article IV, et dont la moitié est égale à l’intégrale de multipliée par cette expression de

VIII.

On peut réduire les équations et à une seule équation aux différences infiniment petites et finies. En effet, si dans l’équation