Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/184

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’où l’on tire

En substituant ces valeurs dans l’équation différentielle précédente en et comparant séparément les coefficients de et on aura

On aura ainsi, en observant que, dans les valeurs précédentes de on peut supposer et en négligeant le carré de

Déterminons présentement les valeurs de relatives à l’attraction de la couche aqueuse sur le sphéroïde terrestre. Il est clair que, si ce sphéroïde et l’océan qui le recouvre formaient une masse solide, il n’y aurait aucun mouvement dans cette masse, en vertu de l’attraction de toutes ses parties. L’effet de l’attraction de la couche aqueuse sur la mer est donc balancé par celui de l’attraction du sphéroïde terrestre et de la mer sur cette couche ; d’où il suit que l’effet de l’attraction de la couche aqueuse est égal à la somme des effets de l’attraction de la Terre entière sur la couche et de l’attrac-