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partant, si l’on conçoit un solide homogène, d’une densité représentée par l’unité, et dont le rayon de la surface soit celui de la couche dont il s’agit, on aura, relativement à ce solide.

En différenciant ces valeurs par rapport à et en les multipliant ensuite par la densité de la couche dont le rayon est densité que nous désignerons par étant une fonction quelconque de on aura les moments d’inertie de cette couche ; et, pour avoir ceux de la Terre entière, il suffira d’intégrer les moments de la couche, par rapport à depuis jusqu’à la valeur de relative à la surface de la Terre, valeur que nous désignerons par l’unité. On aura ainsi

la différence étant uniquement relative à la variable

Il résulte de ce que j’ai démontré dans les Mémoires cités de l’Académie des Sciences pour l’année 1782 [1], que, si l’on nomme le rapport de la force centrifuge à la pesanteur à l’équateur, on a, pour la condition de l’équilibre des fluides répandus sur la surface de la Terre

la valeur de dans le second membre de cette équation, étant relative à la surface de la Terre, et les intégrales étant prises depuis

  1. Œuvres de Laplace, T. X.